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Demotivateur 

Cette influenceuse vegan est morte de « faim et d'épuisement », après avoir adopté un régime drastique

Une influenceuse végan russe est récemment décédée dans des circonstances pour le moins suspectes. Ses proches affirment que son régime drastique serait responsable de son décès.

Qu'est-il arrivé à Zhanna Samsonova ?

Cette influenceuse végan d'une quarantaine d'années est décédée le 21 juillet dernier des suites d'une grave infection.

D'origine russe, la quadragénaire, plus connue sous le nom de Zhanna d'Art sur ses réseaux sociaux, vivait depuis cinq ans au Sri Lanka et avait adopté un régime alimentaire drastique, qui pourrait être à l'origine de son décès.

 

Une influenceuse végan meurt d'une infection, son régime drastique pointé du doigt ?

Interrogée par le média russe Vechernyaya Kazan, sa mère Vera a affirmé que la mort de Zhanna était liée à une « infection de type cholérique », due à un « épuisement de l'organisme par un régime végan ». Une affirmation qui n'a toutefois pu être vérifiée, puisque les causes officielles du décès n'ont pas encore été dévoilées, selon le Daily Mail.

Toujours selon le quotidien britannique, Zhanna se nourrissait exclusivement de « fruits, de graines de tournesol germées, de smoothies et de jus de fruits ». Ses proches affirment que ses habitudes alimentaires, prévues par le régime qu'elle s'infligeait, avaient pris des proportions pour le moins inquiétantes ces derniers mois.

Anéantie, sa famille - qui a toujours été en désaccord avec elle quant à son régime alimentaire - essaie aujourd'hui tant bien que mal de rapatrier son corps en Russie. L'annonce de sa mort a été brutale et douloureuse pour sa mère, d'autant que Zhanna avait prévu de rentrer dans sa ville d'origine, Kazan, le... jour de sa mort.

Sous couvert d'anonymat, l'un des amis de la défunte a raconté avoir vu Zhanna il y a quelques mois, au Sri Lanka. À cette occasion, il l'avait trouvé « épuisée ». À l'époque, on lui aurait conseillé de se soigner étant donné son état. L'intéressé a par ailleurs précisé que malgré les mises en garde, Zhanna avait pris la poudre d'escampette pour se rendre en Thaïlande, au risque de mettre sa santé en danger. Après l'avoir rejoint, ce dernier aurait constaté une dégradation brutale de la situation. « Lorsque je l'ai vue à Phuket, j'ai été horrifié (...) J'étais un étage au-dessus d'elle et je craignais chaque jour de retrouver son corps sans vie au matin. Je l'ai convaincue de se faire soigner, mais elle n'a pas survécu », a ainsi raconté cet ami anonyme.

Par Mathieu D'Hondt · Publié août 2023

Rappel : Nous avons besoin quotidiennement de Protéines, Lipides et Glucides pour faire fonctionner notre corps.

Ici l'influenceuse ne mangeait que légumes et fruits donc seulement des glucides. C'est pour cela qu'elle est morte.

Ne pas reproduire son régime.

France info en direct - France tv_________________________________

Violences sur les animaux : les condamnations sont en hausse

Un homme accusé d’avoir passé à tabac son chat a été condamné pour sévices et actes de cruauté, mardi 5 septembre. Il n’est plus rare d’observer ce type de condamnations ces dernières années.

La presse se fait souvent l’écho des condamnations de personnes pour des violences sur des animaux. Les affaires de maltraitance finissent de plus en plus devant les tribunaux. La dernière en date se déroule, mardi 5 septembre, à Strasbourg (Bas-Rhin). La justice vient de condamner un homme pour sévices et actes de cruauté après des violences sur son chat. "C’est un avertissement qui est lancé pour le prévenu, et tous ceux derrière", précise Me Didier Reins, avocat de la SPA qui s’est porté partie civile.
Nouvelle législation depuis 2021

Le cas de violence n’est pas isolé, comme en témoigne une vidéo où on peut voir un vétérinaire frapper violemment un chien. Depuis 2021, une loi condamne plus sévèrement les auteurs de maltraitance animale. C'est une ancienne députée LREM qui est à l’origine de cette nouvelle législation. "Désormais, (…) on peut être exposé à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende", explique Laëtitia Rameiro-Dias. Cela peut aller jusqu’à cinq ans en cas de mort de l’animal.

Septembre 2023 - T.Cuny, J.Ricco, V.Meyer, N.Salem, L.Klethi, A.da Silva

France Télévisions

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Une peau humaine recréée pour mettre fin aux tests cosmétiques sur les animaux

cosmétique Récompensée lors des dernières Cosmetic Victories à Paris, l’innovation a été développée par des chercheurs en dermatologie de l’Université de Bretagne Occidentale à Brest

 

 Les tests sur animaux sont interdits dans l’Union européenne pour les produits cosmétiques mais la pratique continue toujours dans certains pays.
Pour s’affranchir de l’animal, des chercheurs brestois ont développé une peau humaine révolutionnaire.
Reconstruite avec des neurones sensoriels issus de cellules souches humaines, cette peau réagit comme une peau normale aux agressions extérieures et intéresse donc l’industrie cosmétique pour ses tests.

 

Avant d’arriver dans nos salles de bains, les produits cosmétiques doivent obligatoirement passer par une batterie de tests en laboratoire pour vérifier que leur utilisation est sûre et ne va pas ruiner notre peau soyeuse. Pendant longtemps, l’industrie s’est servie des animaux pour tester ses produits, appliquant du maquillage ou des crèmes sur des lapins et des rongeurs. Mais depuis 2004, les tests sur animaux sont interdits dans l’Union européenne pour les produits cosmétiques et depuis 2009 pour les ingrédients qui les composent.

Il n’empêche que cette pratique, très décriée par les défenseurs de la cause animale, continue dans certains pays de la planète. En Europe, l’Agence européenne des produits chimiques réclame aussi régulièrement un assouplissement des règles pour permettre de tester certains ingrédients utilisés dans les cosmétiques sur des animaux.
Une peau réinnervée proche de la peau humaine

Dans ce débat très polémique sur l’expérimentation animale, la solution pourrait venir de Brest. Depuis plusieurs années, des chercheurs de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) planchent sur un modèle de peau reconstruite réagissant comme dans la vraie vie aux agressions extérieures. Ils utilisent pour cela de la peau humaine qu’ils récupèrent lors d’opérations de chirurgie plastique. Dans les locaux du laboratoire LIEN, spécialisé dans les relations entre neurologie et dermatologie, ils ont réussi à greffer à cette peau des neurones sensoriels issus de cellules souches humaines.

« On aboutit à une peau humaine réinnervée dont nous sommes les seuls au monde à maîtriser la technique », souligne Laurent Misery, directeur du laboratoire. Proche de celle de l’homme, cette peau révolutionnaire va donc permettre de voir les réactions de l’épiderme au contact d’un produit cosmétique. « La réaction est bien plus efficace qu’une peau reconstruite in vitro dont se sert actuellement l’industrie cosmétique », assure Laurent Misery.
Une innovation récompensée par l’industrie cosmétique

Réunis à Paris le 4 avril lors de la cérémonie des Cosmectic Victories, les grands acteurs de la beauté se montrent d’ailleurs très intéressés par cette innovation bretonne, récompensée par un prix académique. « Grâce à ce modèle unique, il est possible de simuler une peau irritée ou sensible, qui favorisera le développement de nouveaux ingrédients et produits de soin adaptés, notamment pour les peaux atopiques », soulignent les organisateurs de la cérémonie.

Avril 2023 - Jérôme Gicquel

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Transport d’animaux vivants : l’Europe veut « tarifier la souffrance »

Chaque année, des milliards d’animaux vivants sont transportés par voie maritime, aérienne ou ferroviaire dans l’Union européenne. Ces longs périples constituent « une source de stress » et ont « un impact négatif sur leur bien-être ». Les animaux souffrent « de la faim, de la soif, de la chaleur, du manque d’espace et de l’absence de repos ». Pour autant, aucune mesure n’est mise en œuvre depuis plus de quarante ans. C’est le constat dressé par un rapport de la Cour des comptes européenne publié le 17 avril 2023.

Le bien-être animal n’est pas pris en compte dans le coût du transport, ou dans le prix de la viande, dénonce le rapport. Il propose alors toute une série de mesures qui permettrait de tarifier la souffrance animale et de l’intégrer dans le coût du transport et le prix final payé par le consommateur. Les rapporteurs proposent également de promouvoir le transport de viande plutôt que des animaux vivants et plaident pour un recours aux abattoirs mobiles et de proximité.

Afin que les consommateurs soient mieux informés, le rapport suggère d’accroître la transparence et l’harmonisation de l’étiquetage et d’inciter les producteurs, les utilisateurs et les consommateurs à adopter un comportement durable. Il est également question de recourir à des outils numériques pour « optimiser la planification et la logistique du transport d’animaux ».

En 2021, les agriculteurs de l’Union européenne ont élevé 76 millions de bovins, 142 millions de porcs, 60 millions de caprins, 11 millions d’ovins, ainsi que des milliards de volailles et d’autres animaux, allant des lapins aux chevaux, précise le rapport.

Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce début d’année, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que 2023 comportera de nombreux progrès pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes, tout au long de l’année.

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 Avril 2023                  

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Fichier:Obs 2014 logo.svg — Wikipédia

 

Jérôme, éboueur d’usines à viande : « On voit des choses qui ne devraient pas exister »

Quel enfant a rêvé un jour de ramasser, quand il serait grand, les animaux morts dans les poubelles des usines de production de viande ? Tel est le travail pénible, physiquement, moralement, philosophiquement, d’un certain « Jérôme » (c’est son pseudo) embauché depuis peu comme agent d’équarrissage et qui, depuis la région de Saint-Brieuc, a contacté L214 pour vider son sac. Il n’en peut plus de ce qu’il découvre. Pourtant, c’est un gars solide, la trentaine sportive, adepte du jeu de go à ses heures perdues. Le public ne sait rien de la réalité de l’équarrissage, lequel consiste à ramasser quotidiennement, par tonnes, les cadavres d’animaux de boucherie n’ayant pas survécu dans les lieux où l’on gère (le mot est choisi) leur mise au monde par inséminations artificielles et engraissement express – parler de « ferme » ou d’« élevage » relève d’un travestissement marketing.

Car c’est plutôt un enfer que décrit le mini-documentaire confié à « l’Obs » par Sébastien Arsac, cofondateur avec Brigitte Gothière, de L214. Ce film arrive alors que vient de paraître le nouveau livre d’Isabelle Sorrente, « l’Instruction » (éditions Lattès) où se trouve décrit avec beaucoup de justesse cet univers peuplé d’ouvriers priés de laisser « leur cerveau au vestiaire » et d’apprendre, pour certains, à tuer en les claquant d’un coup sec contre un mur, ces maillons faibles que sont les petits, des petits cochons par exemple, tout juste nés, et qui ne parviennent pas téter leur mère, ces malheureux, et toutes les « pièces » fragiles parmi les portées dont on voit déjà qu’ils ne seront pas suffisamment rentables.

Dans une vidéo mise en ligne par l’association L214, un ouvrier chargé du ramassage des cadavres d’animaux de boucherie témoigne de ses conditions de travail et de la réalité de ces poubelles.

Ces cadavres ensanglantés, jetés dans les bacs à « déchets », Jérôme les ramasse chaque jour. Ils gisent sous ses yeux effarés parmi les restes d’une truie achevée d’un coup de matador au milieu du front car elle ne pouvait plus porter, sur ses pattes, les kilos d’un engraissage forcené, ou ceux d’une vache morte d’avoir été laissée sans soin, en souffrance et à l’agonie sur le sol d’un hangar surpeuplé. On a parfois reproché à L214 de se centrer sur le monde animal. Ce film est la preuve, s’il en fallait, que l’association se préoccupe aussi de la condition ouvrière dans la « filière viande » où il est banal de voir des gars balèzes, tout juste recrutés, péter les plombs et s’en aller donner leur démission en pleurant – et ce n’est pas une image. Voici retranscrits les principaux extraits de cette vidéo où Jérôme raconte à Sébastien Arsac, de L214, une journée ordinaire d’équarrissage.

« En tournée d’équarrissage, on arrive le matin on reçoit la liste des trente clients qu’on a à “faire” dans la journée. C’est un peu comme une tournée de livraison. Sauf que là, on récupère les poubelles des élevages – je fais exclusivement des élevages. La grande majorité, c’est des élevages intensifs. Pour faire ce métier, la principale “qualité”, à mon avis, est de ne pas être sensible à l’odeur, et même, de ne pas être sensible tout court. C’est effectivement une expérience à laquelle on ne devrait pas être confronté si souvent. L’odeur peut être vraiment très forte, non seulement pour nous dans le camion mais aussi pour les gens derrière nous, sur la route, ou pour les riverains autour du site.

« Déchets maternité »

Beaucoup de personnes commencent la formation d’agent de collecte d’équarrissage et ne vont pas au bout. Parce qu’on voit des choses qui ne devraient pas exister en fait. Il y a plusieurs façons de récupérer des animaux. En général, c’est dans des bennes qui sont fermées mais parfois vraiment bricolées. Les bennes peuvent fuir aussi. Il peut y avoir du jus de cadavre ou des asticots qui vont tomber sur la route. Dans d’autres élevages, on met les animaux sous une bâche. Et là forcément, c’est moins hermétique. On trouve des cadavres dans tous les états de décomposition possibles. Si on arrive à intervenir rapidement, ça se passe bien. Mais il peut arriver aussi, notamment par période de fortes chaleurs ou de canicule, qu’on arrive quand il n’est déjà plus possible de distinguer ce que c’est comme animal ou combien il y en a. Parfois, on nous appelle pour un veau. On ouvre le bac et on sait pas combien il y en a. On a une case spéciale [sur l’application d’un smartphone pro, NDLR] pour dire “Je ne mets pas les mains dedans”. Mon formateur parfois en ouvrant le bac disait : “Il y a plus de vivants que de morts là-dedans”, parce qu’effectivement ça grouille tellement d’asticots. On ne peut même pas savoir ce qu’il y a d’autre dans le bac.

La vidéo de L214 (certaines images peuvent choquer)

L’une des premières choses qui m’a vraiment interpellé dans ce métier, c’est quand on doit aller récupérer des bacs qui s’appellent “déchets maternité”. C’est parfois plusieurs mètres cubes de porcelets entassés qu’on doit récupérer. Ça, c’est vraiment perturbant parce que c’est des tout-petits. On voit dans les volumes qu’en fait il y a vraiment énormément d’animaux qui meurent dans ces élevages intensifs. C’est vraiment choquant. Il peut y avoir des cas où on se retrouve dans des situations très dangereuses et sales. Quand les truies ou les vaches sont mortes depuis un moment, les gaz dedans font un “effet montgolfière”. Elles sont toutes gonflées. Donc, il faut faire particulièrement attention quand on vient les serrer avec la pince pour les charger. Mon formateur disait “Ça fait bouchon de champagne”. J’ai déjà eu des collègues qui se sont retrouvés entièrement couverts de merde parce qu’ils n’ont pas fait attention. Il peut arriver aussi que les truies expulsent leurs bébés, quand on serre avec la pince. On m’a déjà raconté qu’il avait même des veaux à moitié sortis de leur mère. Que, du coup, on récupérait tout en une seule fois.

Des animaux vivants dans les bennes

Le pire qu’il me soit arrivé, c’est un accident dans un élevage de volailles. Je devais récupérer ce qu’on appelle “viscères et plumes”. C’est vraiment ce qu’on imagine : une poubelle remplie de tripes… Une fois, tout s’est renversé par terre. J’ai passé une heure à tout ramasser avec les gants. C’était vraiment horrible. Il m’est arrivé aussi de trouver des animaux vivants dans les bennes. Ça ne devrait pas arriver. Nous, en tout cas, on a pour consigne de ne pas les prendre. Mais ça surprend et ça arrive plus souvent que ça ne devrait. Il m’est arrivé de trouver un porcelet encore vivant au milieu de ses congénères, les yeux fermés, qui bougeait les pattes comme pour chercher où il était. L’éleveur est venu pour s’en débarrasser un peu plus loin. Il m’est aussi arrivé de trouver plusieurs oisillons encore vivants, en train de piailler dans la benne d’équarrissage. A ce moment-là, j’ai prévenu quelqu’un qui n’avait pas l’air habitué à achever des poussins et qui a passé de longues minutes à essayer de leur tordre le cou et de les claquer contre la benne. C’est dur de se dire qu’ils vivent des instants particulièrement horribles, entourés de leurs congénères qui sont déjà morts.

En fait le pire, c’est vraiment le volume des animaux qu’on récupère. Nous sur le site, dans un rayon de soixante kilomètres autour de Saint-Brieuc, on est une dizaine de chauffeurs à tourner chaque jour. Dans les camions, on récupère en moyenne 8 tonnes de cadavres. Faut se rendre compte de ce que ça fait en volume. Vous multipliez huit tonnes par dix, par jour, et ça, ce n’est que sur notre seul site. On s’habitue et ça ne devient plus des animaux, ça devient simplement les poubelles qu’on vide. Je pense que le public n’a pas conscience qu’il y a autant de cadavres produits par ces élevages, qui sont surtout des élevages intensifs. J’ai signé pour vider les poubelles des élevages mais avant de commencer ce métier, je ne me doutais pas du tout du nombre d’animaux qui mourraient dans cette industrie. C’est sûr que ça marque et je vois les choses très différemment maintenant. »


Par Anne Crignon - Mars 2023- L'Obs

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Dans les ruines d'Antakya en Turquie, sauver les animaux console les humains

Casques et lampe-torche sur le front, les sauveteurs s'enfoncent sous une maison effondrée d'Antakya. En vue: Asghar et Nouma, deux taureaux coincés sous les décombres.

Des centaines de chats, chiens, lapins, oiseaux, choyés par la population de cette grande ville dévastée par le tremblement de terre du 6 février, dans le sud de la Turquie, se sont retrouvés pris au piège des décombres tels ces deux bovins.

Et pas plus que les humains, il n'a été question de les abandonner.

Comme 75.000 bâtiments totalement dévastés par ce séisme qui a fait 44.000 morts en Turquie et en Syrie, la maison de Nazli Yenocak s'est écroulée.

Cette robuste femme de 47 ans s'estime encore chanceuse car sa famille est indemne, même s'ils campent désormais à six sous une tente au milieu du jardin.

En revanche il est temps d'aller secourir Asghar et Nouma d'ordinaire bruyants. "De les entendre si calmes, ça me fait pleurer" dit-elle.

Pendant 11 jours, Nazli les a nourris à travers un soupirail. Puis elle a contacté les secouristes de Haytap, une association turque de protection des animaux qui, après des heures d'efforts et avec l'aide de bénévoles allemands et autrichiens, ont fini vendredi par sortir ses taureaux.

Haytap a ainsi délivré 900 chats, chiens, lapins, vaches ou encore oiseaux des ruines d'Antakya, souvent appelée par des propriétaires éplorés, incapables de récupérer leurs animaux dans leurs logis détruits.

Dans le camp de bénévoles où la structure est installée, les animaux secourus sont fêtés comme des rock-stars, filmés par une myriade de téléphones portables et applaudis.
Chatons au biberon

Cinq chiens chow-chow d'élevage, petites boules de poils blancs, sont d'abord soignés, puis acheminés vers un refuge hors de la zone sinistée. Tout comme un husky aux yeux bleus, ou plusieurs portées de chiots dont les jappements aigus égayent l'atmosphère.

Sous la tente vétérinaire d'Haytap, une portée de chatons dorment en couveuse, nourris au biberon. L'ONG assure aussi des points de nourriture pour animaux à travers la ville.

Car sur les montagnes de gravats qui encombrent désormais Antakya, ils sont souvent les uniques signes de vie quatorze jours après le séisme: un chien qui somnole près d'un canapé défoncé, un chat qui fait sa toilette dans une cuisine dévastée.

Dans la vieille ville, un homme secouru après deux jours sous les décombres s'occupe d'un chaton noir, découvert devant un immeuble atomisé : "Sa propriétaire a fui. Lui est resté ici. Alors on le nourrit."

Quelques rues plus loin, un grand chien s'agite et aboie au premier étage d'une maison soufflée. "Il pourrait descendre, mais il reste par fidélité à ses maîtres", explique Efe Subasi, 27 ans, un volontaire d'Haytap amené sur les lieux par un voisin.

Retrouver des vivants relève désormais du miracle. Alors "en sauvant des vies (animales), on arrive à se sentir un tout petit peu mieux", lance ce réalisateur.

"Décombres", le héros

Quelques belles histoires mettent du baume au coeur d'une population en état de choc. Un chat de Gaziantep baptisé "Enkaz" (Décombres en turc), par son sauveteur et qui ne le lâche plus d'une semelle, est ainsi devenu un héros des réseaux sociaux.

Pris sous des gravats, chiens ou chats réussissent à se faufiler vers la nourriture ou jusqu'à un frigo, ce qui leur permet de tenir plus longtemps, observe Mehti Fidan, responsable du pôle vétérinaire de la ville d'Istanbul, qui a traité 300 animaux d'Antakya.

"Mais quand ils nous arrivent, les chats ont les pupilles dilatées. Les chiens refusent qu'on les approche. Ils sont traumatisés, comme des humains", note-t-il.

Parfois, leur présence agace les équipes de recherche: leurs scanners thermiques n'arrivent pas à différencier leur température corporelle de celle des humains.

"Après des heures d'effort, on est tombé sur un chat qui, une fois dégagé, a décampé sans même un +miaou+ pour nous", raconte décontenancé un secouriste étranger.

Pourtant, neuf jour après la catastrophe, un bébé d'Antakya a été découvert dans son berceau couvert de pierres par un voisin qui cherchait son chat, a rapporté jeudi la chaîne CNN Türk.

Erol Donmezer, rencontré devant la tente d'Haytap, est en revanche au désespoir de ne pas avoir retrouvé le sien. "On vient d'amputer mon fils de ses deux jambes", relate-t-il. Après l'opération, "il m'a dit: +Papa, tout ce que je veux, c'est que tu me ramènes mon chat+."

19/02/2023  - Antakya (Turquie) (AFP) -  Le Point International

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Une petite ville anglaise signe un traité pour s'orienter vers le véganisme

 

Haywards Heath est la première ville européenne à signer ce traité international.

Dans la ville de Haywards Heath, dans le comté anglais du Sussex de l’Ouest sur la côte sud de la Grande-Bretagne, les 34.000 habitants sont encouragés à abandonner progressivement la consommation de produits d’origine animale pour lutter contre le changement climatique, peut-on lire dans un article du magazine The Independent.

Le conseil municipal a signé un traité végétal (the plant-based treaty): «une initiative visant à persuader les dirigeants du monde entier à encourager la société à modifier progressivement son régime alimentaire pour l’en débarrasser des produits d’origine animale.»

Aujourd’hui, les scientifiques s’accordent à dire que notre consommation de viande est problématique dans la lutte contre le changement climatique car son agriculture est responsable d’émissions de gaz à effets de serre, de monoxyde de carbone, de méthane… L’agriculture intensive est aussi responsable de déforestation, de destruction de la biodiversité, de pollution de l’eau.

Ainsi le traité est composé de 38 recommandations: ne pas construire de nouvelles fermes d’élevage ou d'abattoirs, encourager les petits agriculteurs, éduquer le public et les scolaires et aider à la transition vers un régime alimentaire végan dans les écoles, hôpitaux et maisons de retraite. Il prévoit aussi d’aider financièrement les agriculteurs à basculer leur activité et de faire de la sécurité alimentaire pour tous une priorité. Aujourd’hui, 17 autres villes, majoritairement en Inde, ont signé le traité, et Haywards est la première d’Europe.

Une première étape
Dans cette petite ville anglaise, les premières étapes de la transition sont d’abord d'inciter les écoles et les entreprises à diminuer leurs déchets alimentaires et à promouvoir un régime végan; ainsi le conseil municipal a prévu d'accompagner ses écoles financièrement et matériellement.

La journaliste Jane Dalton est partie à la rencontre des habitants, pas tous acquis à la cause. Pour ceux qui ont promu le traité, ce ne sont que les «premières étapes d’un long cheminement», raconte la journaliste. D'autres «aiment beaucoup trop la viande pour ça!» Dans les rues de la ville, la majorité des locaux interrogés sont tout de même prêts à réfléchir à leur consommation et à la réduire.

Pour les partisans du traité, sa signature est avant tout une déclaration de l'urgence à agir. Nina Pareja — août 2022

Slate.fr 

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Bretagne : Deux abattoirs d’Intermarché stoppent les abattages rituels casher et halal au nom du bien-être animal

ANIMAUX La SVA Jean Rozé exploitée par le distributeur breton a arrêté l’abattage sans étourdissement depuis le 1er juillet

 

La mesure est effective depuis le 1er juillet mais n’a pas vraiment fait l’objet d’une intense communication. Hormis un article de Ouest-France publié il y a dix jours, la SVA Jean Rozé ne s’est pas étalée sur sa décision. Elle est pourtant plus que symbolique. Depuis le 1er juillet, les deux abattoirs du groupe Intermarché ont arrêté l’abattage sans étourdissement préalable des animaux. Plus clairement, la SVA n’effectue plus d’abattage rituel exigé par les religions musulmane (halal) et juive (casher). En France, l’étourdissement des animaux est obligatoire avant l’abattage. Sauf dans le cas des rites religieux « afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses », précise le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Installés à Vitré (Ille-et-Vilaine) et Trémorel (Côtes d’Armor), les deux abattoirs de la Société vitréenne d’abattage (SVA) souhaitent accompagner « la prise de conscience sociétale ». Le groupe des Mousquetaires s’appuie sur un constat simple : « Les attentes générales de la société concernant la bientraitance animale ont très significativement évolué au cours des dernières années. » Et les abattoirs souhaitent s’y adapter, quitte à se priver d’un marché.
Environ 15 % des abattages de bovins

Contactée, la SVA explique que « sur 300.000 bovins abattus par an, l’abattage rituel concernait 15 % des animaux ». Et précise que « cet arrêt sera sans conséquences significatives sur les process de travail ». Fondée en 1955 à Vitré, la SVA commercialise chaque année plus de 250.000 bœufs, près de 100.000 veaux et près de 300.000 agneaux selon son site.

Publié en Juillet 2022  Article de 20 Minutes


Beyrouth : un hôpital propose des repas vegan à ses patients, une première mondiale

Avril 2021

Le Hayek Hospital de Beyrouth est le premier hôpital au monde à servir des plats 100% vegans à ses patients. L'établissement a évoqué les risques de la consommation de viande sur la santé. 

C'est une première mondiale. Le Hayek Hospital de Beyrouth a arrêté de servir de la viande à ses patients. "Nos patients ne se réveilleront plus d'une intervention avec comme repas du jambon, du fromage, du lait ou des oeufs... La même nourriture qui peut avoir contribué initialement à leur problème de santé", a annoncé l'établissement le 1er mars.

L'hôpital a remplacé la viande par des plats 100% vegans. Le nouveau menu inclut des croissants vegan, des fajitas et des burgers, ainsi que des plats libanais traditionnels comme des shish barak (sortes de ravioles).

Sur son post Instagram, l'hôpital a détaillé les raisons de son choix : "Quand l'Organisation Mondiale de la Santé classe la viande transformée dans le groupe 1A des substances cancérogènes (qui causent le cancer) le même groupe que le tabac et la viande rouge dans le groupe 2A, alors servir de la viande dans un hôpital équivaut à servir des cigarettes dans un hôpital". Une comparaison pas infondée, mais exagérée si l'on regarde de plus près les raisons de cette classification par l'Organisation Mondiale de la Santé.     
Sur son site, l'organisation rappelle que la viande transformée a été classée dans la même catégorie que le tabac en se basant "sur des indications suffisantes provenant d'études épidémiologiques de ce que la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal chez l'homme". Mais "cela ne signifie pas pour autant qu'ils sont tous aussi dangereux. Les classifications du CIRC décrivent la force des données scientifiques sur un agent comme étant une cause de cancer, mais n'évaluent pas le niveau du risque". 

Cause animale

L'hôpital cite également les déclarations du Center and Disease Control and Prevention selon lequel "trois maladies infectieuses émergentes sur quatre viennent du règne animal". Des prises de position qui ne sont pas surprenantes, au vue de l'engagement de Georges Hayek pour la cause animale. L'un des trois fondateurs du Hayek Hospital est également à l'origine du Lebanese Vegans, un centre de lutte et de sensibilisation aux droits des animaux. 

Reste à savoir si les prises de position alimentaire de l'établissement seront suivies par d'autres hôpitaux dans le monde. 

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Calais: Des militants de la cause animale bloquent des camions pour dénoncer la maltraitance

FAITS DIVERS Une douzaine de militants de la cause animale a mené une action contre des poids lourds transportant des bovins et des ovins pour dénoncer la maltraitance

G.D. avec AFP

Publié le 01/08/19

lls dénoncent le « non-respect » des réglementations en matière de transport d’animaux depuis la Grande-Bretagne. Une douzaine de militants de la cause animale ont arrêté, ce jeudi après-midi, des camions à la sortie du port de Calais, a constaté un correspondant de l’AFP.

L’action s’est déployée à l’arrivée du cargo Joline spécialisé dans ce type de transport entre la Grande-Bretagne et Calais. Un petit groupe de membres de « Lille animal save » et de « Calais animal save » a bloqué, quelques minutes, trois camions néerlandais.
Rafraîchir les animaux avec des bouteilles d’eau

Les poids lourds transportaient des moutons, des veaux et des taureaux destinés aux abattoirs ou, pour les derniers, à l’élevage pour la tauromachie en Espagne.

« Alors que nous traversons une période de canicule, on a pu dénombrer au moins 300 moutons dans chacun des trois camions provenant du Kent et en partance pour les Pays-Bas où ils seront abattus dans le cadre de la fête musulmane de l’Aïd-el-Kebir du dimanche 11 août », signale Laurence Debal, responsable de « Calais animal save ».

Pendant que des militants présentaient le motif de leurs protestations aux chauffeurs routiers, d’autres tentaient de rafraîchir avec des bouteilles d’eau, à travers les barreaux, les bêtes sur les trois niveaux des camions.

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Burger King et Nestlé sautent le pas avec des burgers vegan

Food News Food

Le géant de la restauration rapide américaine, Burger King, et le géant suisse Nestlé, entrent en piste sur le marché du véganisme avec des burgers 100 % végétal.

La bataille pour le burger sans viande a commencé : Nestlé vs Burger King. Ce sandwich typique de la restauration rapide est aujourd'hui revisité au goût du jour, par un des cadors de la restauration rapide américaine, Burger King et le géant suisse Nestlé. Dans la foulée de McDo et de son burger végétarien ("Le Grand Veggie", lancé en 2017), les deux marques ont sauté le pas et concoctent désormais des burgers vegan, c'est-à-dire végétalien (sans aucune source animale). Cette tendance alimentaire en forte croissance, tant pour des raisons de bien-être animal que pour une meilleure hygiène de vie, parvient donc à séduire de grandes enseignes.

Il faut dire qu'une étude du cabinet Nielsen, publiée en septembre 2018, révèle que les ventes de viandes végétales ont augmenté de 23 % aux États-Unis au cours des douze derniers mois. La réelle demande et l'augmentation des adeptes d'une alimentation moins carnivore poussent les entreprises à répondre aux attentes des consommateurs. Plusieurs d'entre eux, d'ailleurs, reconnaissent désormais que la réduction de viande, dans leur régime alimentaire, leur semble tout aussi bénéfique qu'à notre chère planète (et aux animaux).

"Impossible Burger", la création d'une start-up

Burger King, grande chaîne de restauration rapide américaine, s'est associée avec la start-up Impossible Foods, pour lancer une version sans viande de son emblématique "Whopper". Après la création d'un burger végétarien, Burger King se lance et compte bien séduire les adeptes d'une alimentation moins carnivore. Le but est ainsi de créer le jumeau du "Whopper" mais avec de la viande végétale.

La mission d'Impossible Foods a été ainsi de recréer l'aspect d'un steak de viande tendre et juteux dans une galette, au point qu'il serait impossible de faire la différence. "L'Impossible Burger", se compose principalement de protéines de soja et de pomme de terre, de l'huile de coco et de tournesol et de l'hème, une molécule donnant une couleur rouge semblable à celle de la viande. Pour l'heure, "l'Impossible Burger" est encore en phase d'expérimentation dans l'Etat du Missouri, aux États-Unis. La société prévoit également de le lancer dans les supermarchés plus tard dans l'année.

Chez Nestlé, on mise sur l'"Incredible Burger"

Nestlé, géant et acteur suisse de l'industrie agroalimentaire, se décide également à lancer son burger vegan "Incredible Burger", "l'incroyable burger" en français. Ce burger, aussi appelé "Garden Gourmet Incredible Burger", porte bien son nom. Il sera confectionné à 100 % à base de plantes, avec de protéines naturelles de soja, de blé, des extraits de betteraves, carottes et poivrons.

Et gustativement, qu'est-ce que cela donne ? "Ces nouveaux hamburgers ne font aucun compromis sur la saveur, la texture et l'expérience culinaire", affirme Wayne England, le responsable des affaires alimentaires de Nestlé. Il faudra patienter un peu pour avoir un avis neutre. Pour goûter, ce "Garden Gourmet Incredible Burger", aux mille et unes saveurs, vous devrez vous rendre ce mois-ci, aux États-Unis, ou dans les pays européens suivants : Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Allemagne, Finlande, Pays-Bas, Norvège et Suède. Hélas, rien n'est prévu en France.

Incredible Burger! Today we launched a Garden Gourmet 'cook from raw' burger in Europe, and unveiled plans for the U.S. More here: https://t.co/1grR3arhpJ #flexitarian #plantbased #GoodLife pic.twitter.com/23RiZJfPf9
— Nestlé (@Nestle) April 2, 2019

Grazia.fr

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Directive oiseaux»: La LPO va porter plainte contre la France pour non respect des espèces protégées

DEFENSE ANIMALE L'association estime que la France ne respecte pas la « directive oiseaux » en autorisant notamment la chasse de 63 espèces, parmi lesquelles une vingtaine sont en déclin

 

La Ligue de protection des oiseaux (LPO) va déposer ce mardi une plainte contre l’Etat français auprès de l’Union européenne pour non-respect de la « directive oiseaux », révèle Le Parisien. L’association estime que les engagements en matière de protection des espèces ne sont pas tenus.

« En autorisant sur son territoire la chasse​ de 63 espèces d’oiseaux, dont une vingtaine en mauvais état de conservation, la France figure parmi les plus mauvais élèves de l’Europe », affirme ainsi la LPO. La « directive oiseaux » impose aux états membres une protection stricte de certaines espèces et met en place la liste des oiseaux qu’il est possible de chasser en Europe ainsi que les dates de chasse.

La LPO regrette notamment « la reconduite systématique depuis plus de dix ans d’actes ministériels prolongeant la chasse des oies grises en dehors des périodes légales […] malgré des décisions de justice qui condamnent de manière récurrente cette pratique ».
« Les chasseurs gagnent à chaque fois quatre ou cinq jours »

L’association dénonce aussi le fait que l’Etat donne chaque année son feu vert sur la chasse de certaines espèces en sachant pertinemment que le Conseil d’Etat retoquera ensuite cette décision. « Mais le temps que nous saisissions la justice, les chasseurs gagnent à chaque fois quatre ou cinq jours », explique auprès du quotidien francilien Yves Verilhac, directeur général de la LPO.

De son côté, le ministère de l’Ecologie assure que les règles sont « conformes au droit européen et aux dérogations prévues par la directive oiseaux ». Reste désormais à savoir si la LPO remportera une énième victoire judiciaire.

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Un braconnier tué par un éléphant et mangé par des lions dans un parc naturel protégé

Il était venu chasser du rhinocéros et récupérer la corne du gros mammifère, il a finalement subi la revanche de la savane entière. Un braconnier a été piétiné par un éléphant, puis dévoré par des lions en Afrique du Sud, comme le rapporte la BBC. L’accident se serait déroulé le mardi 2 avril dans le parc national Kruger.
Seul son crâne et son pantalon ont été retrouvés

A peine parti en escapade avec trois complices pour traquer le rhinocéros, il se serait fait charger et piétiner à mort par un éléphant. Devant la violence de la scène, ses trois comparses auraient pris la fuite et prévenu la famille de l’individu, qui aurait elle-même prévenu le parc.

Une équipe de recherche a été chargée de ramener le corps. Mais ils n’ont trouvé que son crâne et son pantalon déchiqueté. Selon eux, le cadavre de l’homme aurait été dévoré par les lions.

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Victoire : Non à l’élevage industriel de 33.000 poulets à Flangebouche

Auteur : Humanimo

79.160 Signatures

La mobilisation a payé !

La pétition aux 79.000 signataires, la manifestation du 24 février regroupant habitants, EELV, syndicats, associations locales et Humanimo ont fait démarrer une contestation qui n’a fait que monter en puissance. La presse s’est fait l’écho de cette vague de refus, des courriers ont été envoyés aux élus locaux, aux députés, au Préfet … Celui-ci a alors convoqué un Coderst, qui a voté à une énorme majorité contre ce projet désastreux, aberration éthique et écologique. Un arrêté de refus va être publié cette semaine.

C’est une victoire et un espoir pour celles et ceux qui luttent contre les fermes usines qui tentent de s’installer partout en France, qui luttent contre la souffrance et l’exploitation animale : en unissant nos forces, nous pouvons gagner ! Car nul doute que la mobilisation large, impliquant des personnes et des organisations de tous horizons, a permis d’aboutir à ce résultat.

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Quels aliments privilégier pour sauver la planète?
06/03/2019

BFMTV


L'alimentation mondiale repose sur un trop faible nombre d'espèces cultivées, ce qui rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique. WWF et Knorr ont établi la liste de 50 espèces végétales que l'on devrait mettre plus souvent au menu pour réduire son impact environnemental tout en préservant sa santé.

Fini le maïs et le riz blanc, vive le fonio et l'épeautre. C'est en tout cas le régime que WWF-UK et Knorr voudraient que la population mondiale adopte pour que la planète puisse nourrir les dix milliards de personnes qui devraient l'habiter d'ici à 2050.

75% de l'approvisionnement alimentaire mondial provient de seulement 12 espèces de plantes et de cinq espèces animales. Le riz, le maïs, le blé représentent près de 60% des calories provenant de plantes dans l'ensemble du régime alimentaire humain. L'exploitation intensive d'une gamme restreinte de cultures a de graves répercussions sur les écosystèmes naturels fragiles, et nécessitent toujours plus d'engrais et de pesticides. Car cette dépendance vis-à-vis d'un nombre limité d'espèces cultivées rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique.

A la fois bon au goût et à la santé

WWF-UK et Knorr se sont donc penchés sur les espèces végétales qui mériteraient d'avoir une plus grande place dans nos menus, à la fois parce qu'elles sont savoureuses mais aussi parce qu'elles présentent une bonne richesse nutritive sur le plan des glucides, des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Autre avantage:  leurs apports en protéine réduit le recours à l'élevage, très gourmand en eau, en terres et fort émetteur de gaz à effet de serre. 

Grâce à la collaboration du docteur Adam Drewnowski, directeur du Centre de nutrition du département de santé publique de l'Université de Washington, une liste de 50 aliments végétaux à privilégier dans le futur a été établie. Elle est composée de légumes, céréales, graines, légumineuses, tubéreuses, de noix, algues mais aussi de champignons provenant du monde entier. 

Des salsifis à la place des pommes de terre

Alors, de quoi devraient être faits nos menus? de racines de lotus, qui en plus d'être riches en vitamine C ont l'avantage de pousser dans toutes sortes de plan d'eau et de se replanter. Les pois chiches germés sont aussi conseillés, puisqu'une tasse de cette légumineuse fournit 10 grammes de protéines et peut donc avantageusement remplacer la viande. Les graines germées de luzerne, connues aujourd'hui des adeptes des magasins bio, méritent elles aussi une plus large diffusion pour leur grande teneur en nutriments.

75% de l'approvisionnement alimentaire mondial provient de seulement 12 espèces de plantes et de cinq espèces animales. Le riz, le maïs, le blé représentent près de 60% des calories provenant de plantes dans l'ensemble du régime alimentaire humain. L'exploitation intensive d'une gamme restreinte de cultures a de graves répercussions sur les écosystèmes naturels fragiles, et nécessitent toujours plus d'engrais et de pesticides. Car cette dépendance vis-à-vis d'un nombre limité d'espèces cultivées rend les récoltes vulnérables aux parasites, aux maladies et aux effets du changement climatique.
A la fois bon au goût et à la santé

WWF-UK et Knorr se sont donc penchés sur les espèces végétales qui mériteraient d'avoir une plus grande place dans nos menus, à la fois parce qu'elles sont savoureuses mais aussi parce qu'elles présentent une bonne richesse nutritive sur le plan des glucides, des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Autre avantage: leurs apports en protéine réduit le recours à l'élevage, très gourmand en eau, en terres et fort émetteur de gaz à effet de serre.

Grâce à la collaboration du docteur Adam Drewnowski, directeur du Centre de nutrition du département de santé publique de l'Université de Washington, une liste de 50 aliments végétaux à privilégier dans le futur a été établie. Elle est composée de légumes, céréales, graines, légumineuses, tubéreuses, de noix, algues mais aussi de champignons provenant du monde entier.
Des salsifis à la place des pommes de terre

Alors, de quoi devraient être faits nos menus? de racines de lotus, qui en plus d'être riches en vitamine C ont l'avantage de pousser dans toutes sortes de plan d'eau et de se replanter. Les pois chiches germés sont aussi conseillés, puisqu'une tasse de cette légumineuse fournit 10 grammes de protéines et peut donc avantageusement remplacer la viande. Les graines germées de luzerne, connues aujourd'hui des adeptes des magasins bio, méritent elles aussi une plus large diffusion pour leur grande teneur en nutriments.

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Flers-en-Escrebieux – Sin-le-Noble Plus d’une tonne de viande avariée saisie dans trois boucheries hallal

Trois boucheries hallal ont été contrôlées, mardi, à Flers-en-Escrebieux et Sin-le-Noble. Les contrôleurs ne sont pas repartis les mains vides puisqu’ils ont saisi près de 1 500 kg de viande avariée.

Des contrôleurs de l’URSSAF, de la brigade de contrôle et de recherche (BCR) des services fiscaux, des agents de la police aux frontières (PAF), de la direction départementale de la protection de la population, des policiers de l’hôtel de police de Douai… Afflux inhabituel de « clients » dans trois boucheries hallal de Flers-en-Escrebieux et Sin-le-Noble, mardi.

De la viande couverte de moisissure

Le contrôle prévu visait au départ quatre boucheries. L’une d’entre elles, à Sin-le-Noble, étant fermée, le contrôle s’est « contenté » des trois autres. Deux à Flers-en-Escrebieux, la troisième à Sin-le-Noble. Et la mission a malheureusement été fructueuse  : dans l’ensemble des trois commerces, « entre 1 200 et 1 500 kilos de viande avariée ont été découverts » indiquent les services de police. De la viande couverte de moisissure ou mal étiquetée, avec un flou entretenu entre les lots destinés à la consommation animale et celle des hommes.

 

Le stock non conforme a été saisi en vue de sa destruction. Des procès-verbaux ont été dressés et plusieurs enquêtes ouvertes (pénale, administrative) puisqu’un cas de travail dissimulé aurait également été relevé. En revanche, les commerces n’ont pas été fermés. Pour le moment.

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Salon de l'agriculture : ces animaux qui vont mourir vous saluent


VIDÉO. Après les avoir admirés, vous pourrez les manger : dès le salon fermé, 19 vaches et cochons vendus aux enchères rejoindront l'abattoir. Par Frédéric Lewino

Lucie, 5 ans, regarde d'un air extatique Fontaine, une magnifique vache charolaise de 6 ans. Elle tend la main pour la toucher. Mais l'animal, qui est couché et rumine avec application, n'a pas un coup d'œil pour la gamine. « Lucie, sais-tu que, dans trois semaines, tu pourrais manger Fontaine ? » La gosse a une grimace qu'elle cache dans le manteau de sa mère « Nonnnn… » Lucie doit se dire que cet énorme adulte qui lui tend un micro plaisante probablement. Malheureusement, non ! Les dix bœufs charolais qui mâchonnent tristement une herbe sèche dans leur stalle ont été, la veille, les vedettes d'une vente aux enchères qui s'est déroulée au Salon de l'agriculture.

Cela fait maintenant onze ans que les plus belles bêtes d'engraissement font un baroud d'honneur au salon avant d'être envoyées à la boucherie. Fontaine a décroché le record cette année, avec une enchère de 13 000 euros. Quatre fois le prix ordinaire. « Après le salon, elle retournera trois semaines à la ferme pour évacuer son stress, puis elle sera menée à l'abattoir par son nouveau propriétaire », explique l'éleveur. Avis aux admirateurs de Fontaine qui pourront la manger d'ici un mois ou deux au restaurant Hall West de Limoges. En revanche, sa copine Exubérante, qui n'a atteint que 8 000 euros, sera débitée en bifteck dans les Franprix de Combs-la-Ville et de Lagny-sur-Marne.

Au salon, ce sont ainsi dix-neuf bêtes qui fileront quasi immédiatement à l'abattoir. Ce mercredi, c'est au tour de cinq blondes d'Aquitaines d'être mises aux enchères, et demain à celui de quatre porcs cul noir. En attendant, les deux cochonnes Josie (15 mois) et Jessica (20 mois), 360 kilos à elles deux, dorment dans les bras l'une de l'autre, sous l'œil humide des visiteurs ignorant tout de leur triste destin. Dans des enclos séparés, les deux jeunes mâles Juste et Junior ronflent à qui mieux mieux. Ces quatre bêtes d'exception ont été distinguées parmi plusieurs dizaines de candidats, en raison de leur état d'engraissement, de leur développement musculaire et de la régularité des pièces de boucherie.

Publié le 02/03/2016 | Le Point.fr

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Matthieu Ricard - "La souffrance d'un animal est plus importante que le goût d'un aliment"

Le moine bouddhiste soutient le manifeste de 26 ONG pour imposer la cause animale dans le débat politique. Ce combat sert aussi la cause des hommes, explique-t-il. Par Matthieu Ricard
Le moine bouddhiste Matthieu Ricard soutient le manifeste lance mardi 22 novembre par 26 ONG pour imposer le bien-etre animal dans le debat politique a l'occasion des elections.
 

Nous sommes tout, ils ne sont rien. La valeur de la vie humaine est, à juste titre, infinie. La valeur de la vie animale est-elle pour autant nulle ? Chaque heure dans le monde nous tuons 120 millions d'animaux terrestres et marins. Cela fait beaucoup : en une seule semaine, davantage d'animaux tués que toutes les victimes humaines de toutes les guerres !

Nous avons fait d'immenses progrès de civilisation. Nous n'acceptons plus ce qui a pourtant longtemps semblé normal : l'esclavage ou la torture. Nous avons adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme. Nous continuons d'améliorer le statut des femmes et des enfants. Nous réduisons la pauvreté dans le monde. Mais quand nous en venons aux animaux, le massacre en masse reste la règle.

Les 8 millions d'espèces qui peuplent encore notre planète sont nos concitoyens. Ils aspirent à vivre, à éviter la souffrance. Nous aimons les chiens, mais mangeons les porcs et nous nous vêtissons des vaches. Il y a là une incohérence fondamentale. La valeur des vies innocentes est non négociable.

Il n'y a aucun excès de sentimentalisme à être choqué par les horreurs révélées par les vidéos tournées dans les abattoirs.

Certains affirment que la production de viande est un mal nécessaire. Aujourd'hui, n'étant plus nécessaire, c'est un mal tout court. De fait, tout le monde y perd : la production industrielle de viande est la deuxième cause d'émission de gaz à effet de serre (15 %), après les habitations et avant les transports. Elle entretient la pauvreté dans le monde : 750 millions de tonnes de céréales, qui pourraient nourrir localement un milliard de personnes, sont expédiées d'Amérique latine et d'Afrique vers les pays du Nord, pour nourrir nos animaux destinés à devenir de la viande. Cerise sur le gâteau, plusieurs centaines d'études épidémiologiques montrent que la consommation régulière de viande est nocive pour la santé (source OMS 2015).

Il m'est arrivé de demander à une assemblée : « Êtes-vous en faveur de la justice et de la morale ? » Tout le monde a levé la main. J'ai demandé ensuite : « Est-il juste et moral d'infliger des souffrances non nécessaires à des êtres sensibles ? » Personne n'a levé la main. En vérité, aucun argument moral ne permet de justifier nos comportements à l'égard des animaux.

Ôter la vie par plaisir

Récemment, un dimanche matin un groupe de chasseurs fusil à l'épaule s'était rassemblé sur la place de l'église d'un petit village du sud de la France. Un enfant, fils d'amis, s'arrêta devant eux et leur demanda ingénument : « Vous allez tuer ? » Il n'eut droit qu'à un silence gêné, des sourires de connivence et des regards en coin. Tuer par plaisir, c'est préférer la mort à la vie. Est-ce là ce que l'humanité peut offrir de mieux ?

Vingt millions de Français se promènent dans les bois. Il ne reste plus que 1,2 million de chasseurs. Pourtant, ce sont ces derniers qui font la loi. Sont-ils, comme ils l'affirment, les meilleurs protecteurs de l'équilibre biologique ? En 1974, l'interdiction de la chasse dans le canton de Genève fut approuvée par référendum par 72 % de la population. Malgré les cris d'alarme des chasseurs, tout s'est bien passé : la faune du canton a retrouvé sa richesse et sa diversité – fort appréciées par les promeneurs – et son équilibre naturel. Les sangliers et cervidés n'ont pas envahi les forêts et les champs cultivés.

Mieux aimer l'ensemble des êtres

En incluant tous les êtres sensibles dans le cercle de la bienveillance, nous n'aimons pas moins les humains, nous les aimons mieux, car notre bienveillance est plus vaste. L'association humanitaire que j'ai cofondée, Karuna-Shechen, aide chaque année 300 000 personnes en Inde, au Népal et au Tibet dans le domaine de la santé, de l'éducation et des services sociaux. Le fait de m'occuper aussi des souffrances infligées aux animaux ne diminue en rien ma détermination à soulager les souffrances humaines. Bien au contraire. Et ne pas se soucier des animaux n'améliorerait en rien le sort terrible des victimes d'Alep en Syrie ou du Darfour.

 

 Beyoncé et Jay-Z ont annoncé jeudi qu’ils offriraient des places de concert à vie à leurs fans qui deviendraient vegan. Ce concours a été communiqué sur le compte Instagram de la chanteuse.

stars
 

Beyoncé et Jay-Z offrent des places de concert

C’est une bonne initiative que vient de prendre le célèbre couple Beyoncé et Jay-Z. Ils ont annoncé jeudi sur le compte Instagram de l’interprète de Crazy in love qu’ils offriraient des places de concert à vie à leurs fans qui deviendraient vegan. « Cliquez sur le lien dans ma bio pour avoir une chance de gagner des tickets pour des concerts de Jay et/ou moi à vie » a publié la chanteuse. Bien évidement ce ne sera pas pour tout le monde. Un concours a été lancé sur son nouveau site internet, The Green Print Project, qui liste l’impact environnemental d’un régime à base de plantes, et montre également plusieurs bienfaits sur l’organisme. Pour avoir la chance de gagner, il faut être résident américain et avoir plus de 18 ans. Le concours offre aux vainqueurs un billet par tournée pendant les 30 prochaines années. Une bonne façon pour le couple star de la musique de montrer son engagement pour les causes animales et environnementales.

Beyoncé et Jay-Z engagés dans la cause vegan

Comme on le sait le couple américain revendique fièrement leur véganisme. Beyoncé et Jay-Z s’était déjà essayés à un régime végétarien en 2013 pendant un mois. Mais après la naissance de leur deux jumeaux Sir et Rumi, en juin 2017, les célébrités ont décidé de changer leur alimentation du tout au tout pour devenir végans. Depuis, ils encouragent leurs fans à faire prendre exemple sur eux. Ils ont d’ailleurs prouvé plusieurs fois leur engagement envers cette cause. Par exemple en signant la préface du livre de leur coach personnel Marco Borges: The Greenprint: plant-based diet, best body, better world, qui veut dire « L’impression verte: régime alimentaire à base de plantes, meilleur corps, monde meilleur ».

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  La Cour suprême valide l'interdiction du foie gras en Californie
 

La Cour suprême des Etats-Unis a validé lundi l'interdiction du foie gras en Californie, mettant un terme à une longue bataille judiciaire entre défenseurs de ce mets de luxe et militants de la cause animale.

En cette période de jeûne post-fêtes de fin d'année, la plus haute juridiction américaine a rejeté un recours introduit par des producteurs de foie gras contre une loi interdisant de vendre dans cet Etat, le plus peuplé du pays, des produits "issus du gavage d'une volaille dans le but d’agrandir son foie".

Cette loi, adoptée en 2004 par la Californie au nom de la lutte contre la cruauté faite aux animaux, prévoit une amende de 1.000 dollars (875 euros) en cas d'infraction.

Entrée en vigueur en 2012, elle avait été suspendue par la justice en 2015, puis validée en appel en 2017.

Des producteurs de foie gras du Canada et de New York, ainsi qu'un restaurateur californien, avaient alors saisi la Cour suprême en défense de cet aliment "peut-être le plus dénigré (et mal compris) au monde". Ils plaidaient qu'un Etat ne pouvait pas interdire un produit autorisé au niveau fédéral.

Ils avaient reçu le soutien la France, qui avait estimé que la loi californienne était "une agression sur la tradition française" où ce met est inscrit au patrimoine gastronomique et culturel.

Preuve que le dossier était sensible: la Cour suprême avait demandé en juin l'avis du gouvernement. Celui-ci avait jugé que l'interdiction pouvait rester en vigueur, car elle portait sur une méthode de production et non sur un ingrédient.

Lundi, le temple du droit américain a finalement rejeté le recours, ce qui ne nécessite pas de justification.

La loi, qui ne pouvait s'appliquer tant que la procédure n'était pas terminée, entre désormais en vigueur.

"Cette victoire pour les animaux fait suite à des efforts importants des militants des droits des animaux pour s'opposer à l'industrie archaïque du foie gras", a réagi l'association Peta, en dénonçant dans un communiqué "un processus de production cruel".

Lundi 07 Janvier 2019

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Poutine signe un projet de loi interdisant toute forme de cruauté envers les animaux

28 décembre 2018


Le projet de loi rationalise les droits et les responsabilités des autorités fédérales, régionales et municipales en matière de propriété d'animaux domestiques
MOSCOU, 28 décembre. / TASS /. Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret sur le traitement responsable des animaux, qui interdit toutes les formes de cruauté envers les animaux et établit des règles de propriété des animaux domestiques, selon des documents téléchargés jeudi dans la base de données officielle en ligne d'informations législatives russes.
La loi a été présentée à la chambre basse du parlement russe, la Douma d'Etat, en 2010 et a pris huit ans pour être adoptée. La loi énonce les principes de base de la propriété des animaux domestiques, fondés sur un traitement responsable, éthique et humain des animaux.
Il rationalise également les droits et les responsabilités des autorités fédérales, régionales et municipales sur la question de la possession d'animaux domestiques.
La loi établit des règles de propriété et d'utilisation des animaux et de leur protection contre les traitements cruels. En outre, il interdit la propagande de traitements cruels envers les animaux et énonce des exigences relatives à la propriété d'animaux de compagnie et d'animaux d'assistance, ainsi qu'à leur utilisation lors d'événements culturels et divertissants.

Interdictions et restrictions
La nouvelle loi interdit "les mouvements d'animaux libres et incontrôlés dans les zones de circulation routière, dans les ascenseurs et autres lieux d'utilisation courante dans les bâtiments résidentiels, ainsi que dans les cours, les zones de loisirs, les terrains de jeux et les terrains de sport. Désormais, les propriétaires sont obligés les autorités municipales ont maintenant le droit d'interdire les promenades d'animaux dans certaines zones.
Le document stipule également que les chiens de races potentiellement dangereuses ne peuvent se promener que dans une muselière et en laisse. La seule exception est lorsqu'un chien se promène sur un territoire restreint appartenant à son propriétaire et marqué d'un panneau d'avertissement. La liste de ces races dangereuses sera établie par le gouvernement russe.
La loi définit également le statut juridique des refuges pour animaux et établit des règles pour leur établissement, leur conservation et leur utilisation.
Désormais, la capture des animaux errants doit être enregistrée sur des caméras et les informations les concernant doivent être rendues publiques.
Le document interdit également les zoos pour enfants, les combats d'animaux, ainsi que le maintien d'animaux dans des bars et des restaurants.

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Capture d'écran du compte Instagram de Barbara Daniels COPYRIGHT © 2018 BARBARA DANIELS ART

Des souris qui militent contre la maltraitance des animaux, des poules dans un fast-food qui mangent des bras et des jambes, un taureau qui tue un homme dans une arène… Il n’y a pas quelque chose qui cloche ? Non, puisque ces situations sont représentées par l’illustratrice Barbara Daniels dans un projet artistique en faveur du bien-être des animaux.

Et si l’on imaginait un monde où les animaux se comportaient comme des humains ? L’illustratrice irlandaise Barbara Daniels ne s’est pas contentée de l’imaginer, elle l’a dessiné. Dans une série d’illustrations, intitulée sobrement « Dominion over mans » – « La domination sur les hommes » en français – elle dépeint de manière crue un monde dans lequel un lion et une lionne attendent, fusils dans les mains, devant une homme mort. Un monde dans lequel une louve pose, telle une Catherine Deneuve, devant des photographes avec un manteau en peau humaine et dans lequel un lapin et un raton-laveur militent pour que les hommes soient traités avec dignité. Perturbant, non ?

Le miroir inversé, c’est la méthode artistique qu’elle a choisie pour éveiller les consciences. « Imaginez notre société moderne où les rôles entre humains et animaux seraient inversés. À quoi ressemblerait-elle ? Que ressentiriez-vous à l’idée de vous sentir dominés par d’autres espèces ? Mon actuel travail artistique vise à répondre à ces questions, en s’inspirant des situations et des événements mondiaux d’aujourd’hui », écrit l’artiste sur son site internet.

Dans ce projet, les grands débats de société autour de l’éthique animale sont représentés : la pêche, les débats philosophiques sur l’existence d’une conscience animale, le port de fourrure, le massacre des phoques ou encore les trophées de chasse d’animaux en voie de disparition.

Des situations qui nous paraissent moins barbares sont aussi reproduites. Pourtant, cet inversement des rôles nous fait prendre conscience qu’elles n’en sont pas moins cruelles. Que diriez-vous d’attendre dans des cages minuscules d’une animalerie qu’un chihuahua vous achète ? Ou de nager dans un bocal pendant que deux carpes vous observent ?

Ces dessins, réalisés à l’encre et au stylo sur du papier aquarelle, nous renvoient à notre propre animalité que nous rejetons sans cesse. Cela explique pourquoi ce projet a été aussi diffusé sur les réseaux sociaux dans le monde entier.

Traduction « La talentueuse artiste Barbara Daniels échange le rôle de l’homme et de l’animal dans ses tableaux. Savez-vous dans combien de situations de la vie quotidienne des animaux sont exploités, torturés et tués par les humains ? »

Alors que des recherches scientifiques sont en cours sur la conscience animale, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) considère que le chemin est encore long : « Il serait souhaitable d’élargir les recherches actuelles à une plus grande variété d’espèces animales, d’élaborer des dispositifs expérimentaux qui permettent de mieux distinguer les comportements conscients des automatismes acquis, et de mieux connaître l’univers mental des animaux d’élevage », est-il mentionné sur le site internet de cet institut de recherche.

En France, depuis 2015, le Code civil associe les animaux à des « êtres sensibles ». Malgré tout, les animaux continuent chaque jour d’être exploités et maltraités dans tous les pays du monde. À défaut de mettre en place des réglementations strictes et de les respecter, ce genre d’initiative artistique, à l’image du travail de Barbara Daniels, a le mérite de nous sensibiliser un peu plus au respect des animaux.

Site internet de Barbara Daniels 

Page Facebook

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Interdiction des oeufs de batterie : la promesse en trompe-l’oeil du gouvernement

Interdiction des oeufs de batterie : la promesse en trompe-l’oeil du gouvernement 

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a confirmé l’interdiction des élevages en batterie pour les oeufs à destination des tables des consommateurs avant la fin du quinquennat. Mais attention : les produits composés d’oeufs à destination des industriels ne sont pas concernés.

“Je prends l’engagement qu’il soit interdit d’ici 2022 de vendre des oeufs pondus par des poules élevées en batterie”, annonçait début 2017 Emmanuel Macron devant le WWF (World Wide Found), alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle. Cet engagement de campagne, l’Exécutif ne va que très partiellement s’y tenir. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a en effet préféré un simple coup de com’. Il a annoncé que cette interdiction concernerait les “oeufs-coquilles”, comprenez les oeufs achetés directement par les consommateurs. La mesure ne s'appliquera donc pas aux produits transformés.

Les Français accordent de plus en plus d’importance aux sorts des animaux, notamment suite aux différentes révélations de l'association L214. Selon un sondage Yougov réalisé les 6 et 7 février 2018 pour cette organisation de protection animale, 90% des Français sont opposés à l’élevage des poules en cage et se disent favorables à l’interdiction de ce mode d’élevage. A noter qu’en réduisant cette mesure aux “oeufs-coquille”, l’interdiction concernera finalement moins de 50 % de la production totale, selon les chiffres du CNPO (organisation du Comité national pour la promotion de l’oeuf).

 “Les déclarations du ministre posent encore question”, insiste Johanne Mielcarek, responsable agroalimentaire pour L214, puisque la mesure envisagée par le gouvernement “inclut la possibilité d’avoir encore des oeufs d’élevage dits au sol, des élevages en bâtiments fermés, certes sans cage, mais sans accès au plein air”, précise-t-elle.

Il ne s’agit d’ailleurs pas “d’une véritable avancée”, puisque “les acteurs de la grande distribution se sont quasiment tous engagés à éliminer la vente d’oeufs de poules en cage”, rappelle aussi la militante. Monoprix par exemple a banni ce type d’oeufs de ses rayons depuis avril 2016. Carrefour, Leclerc, Intermarché, Lidl, Picard, Auchan…. Tous les plus grands distributeurs ont également pris de tels engagements à des dates allant de 2020 à 2025. Au mieux, le gouvernement va donc juste accélérer quelque peu le calendrier de certains distributeurs. Un bel effet d’annonce !

     Stéphane Travert Publié le  

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Morbihan: 25.000 canards abattus après la détection de trois cas de grippe aviaire

 

VIRUS - Trois foyers du virus ont été confirmés dimanche par les autorités sanitaires...

Trois foyers du virus influenza aviaire faiblement pathogène ont été confirmés dimanche dans trois élevages de canards situés sur les communes d’Arzal, de Pluméliau et de Sérent dans le Morbihan. Les 25.000 canards des trois élevages seront abattus dans les prochains jours afin « d’éviter la circulation du virus et prévenir son éventuelle mutation, » précise la préfecture du Morbihan.

En attendant, le préfet a ordonné le confinement des volailles et la restriction des mouvements de ces animaux dans un rayon d’un kilomètre autour des trois exploitations infectées. La gendarmerie du Morbihan est également mobilisée pour sécuriser l’accès aux exploitations, en particulier au moment des abattages.

« Sans menace pour l’homme » selon les autorités

Pour rassurer la population, la préfecture du Morbihan précise que « l’identification de ce virus qui infecte les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques » est « sans menace pour l’homme, n’a pas de caractère exceptionnel et que sa circulation est connue ».

Les autorités précisent par ailleurs qu’aucun lien « n’a été mis en évidence entre les foyers détectés dans le Morbihan et les souches hautement pathogènes qui ont justifié en 2016 et 2017 des abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest de la France ». Il y a deux semaines,

un élevage de 2.700 canards avait déjà été abattu dans les Landes en raison de la présence d’un virus d’influenza aviaire faiblement pathogène.

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Plonger un homard dans l'eau bouillante ne sera bientôt plus autorisé en Suisse

Au mois de janvier 2018, plusieurs ordonnances ont été adoptées par le Conseil fédéral suisse afin d'améliorer le bien-être animal. L'une d'entre elles concerne la mise à mort des homards.

Homard européen

Des homards vivants plongés dans l'eau bouillante ? En France, la pratique culinaire reste courante mais en Suisse, elle est désormais interdite. Le 10 janvier 2018, le gouvernement helvétique a en effet décidé de proscrire la technique qui consiste à plonger les homards vivants dans de l'eau bouillante, précisant que ces derniers devront être assommés avant la mise à mort. 

Les homards devront être étourdis avant la mise à mort

Dans le cadre d'une révision des lois relatives au bien-être animal, le gouvernement fédéral souligne qu'à compter du 1er mars 2018, "la pratique consistant à plonger les homards vivants dans l'eau bouillante, commune dans les restaurants, ne sera plus autorisée". Ils "devront désormais être étourdis avant d'être mis à mort", selon l'ordonnance émise par le gouvernement fédéralD'après la télévision publique RTS, seuls les chocs électriques ou "la destruction mécanique du cerveau" seront autorisés. Cette décision intervient alors que les défenseurs des droits des animaux et des scientifiques estiment que les homards et autres crustacés - dont les crabes - possèdent des systèmes nerveux complexes et qu'ils ressentent vraisemblablement de la douleur lorsqu'ils sont ébouillantés.

De plus, ces animaux ne pourront plus "être transportés sur de la glace ou dans de l'eau glacée". "Désormais, les espèces aquatiques doivent toujours être détenues dans leur milieu naturel", selon l'ordonnance. 

Le bien-être animal à l'ordre du jour

Lors de cette séance du 10 janvier 2018, le Conseil fédéral ne s'est pas seulement penché sur le cas des homards. Il a également décidé de mieux règlementer toutes les manifestations publiques présentant des animaux. Ainsi, "l'organisateur de manifestations avec des animaux, comme des expositions ou des compétitions sportives, devra dorénavant veiller à ce qu'une personne compétente prenne soin des animaux". Ceux stressés par la manifestation devront en être sortis.

Pour lutter contre le trafic de chiens, le gouvernement suisse oblige désormais les vendeurs à mentionner leur adresse et l'origine des animaux dans les petites annonces. En outre, tous les dispositifs qui doivent empêcher un chien d'aboyer sont désormais interdits, ce qui comprend également ceux qui éjectent un jet d'eau ou de l'air comprimé automatiquement lorsque le chien émet des sons.

Par Anne-Sophie Tassart le 11.01.2018

AST avec AFP

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 Italie: des animaux maltraités pour fabriquer le Parmesan

Deux des fromages italiens les plus connus, le Parmesan et le Grana Padano, sont produit avec du lait provenant de vaches souvent maltraitées, émaciées et enfermées en permanence, a accusé samedi une organisation de défense des animaux, vidéos à l'appui.

Compassion in World Farming ("compassion dans l'agriculture mondiale", CIWF) a diffusé une vidéo filmée dans neuf exploitations de la vallée italienne du Po, montrant les conditions de vie "choquantes" de vaches épuisées et vivant dans leurs excréments. CIWF a lancé en même temps une campagne intitulée #notonmypasta ("pas sur mes pâtes"), destinée à pousser les producteurs de ces deux fromages à imposer des critères minimums de bien-être animal pour leurs fournisseurs de lait, propriétaires d'un demi-million de vaches, pour des ventes de fromage atteignant quelque cinq milliards d'euros annuels.

"Le Parmesan et le Grana Padano sont présentés comme des fromages de très bonne qualité, alors qu'en fait pour les vaches, rien n'est plus loin de la vérité", a déclaré Emma Slawinski, directrice des campagnes pour CIWF. "Ce que nos enquêteurs montrent, c'est la vie misérable des animaux dans les élevages industriels", a-t-elle ajouté. On y trouve "des animaux très émaciés, surexploités, traités comme des machines à lait, souffrant pour que nous puissions ajouter quelque chose sur nos pâtes".

Le bien-être animal n'a "pas d'impact" sur le produit

Un porte-parole du consortium des producteurs de Parmesan a confirmé que le bien-être animal n'entrait pour l'instant pas dans les critères imposés aux producteurs de lait car "ce n'est pas quelque chose qui a un impact, autre que marginal, sur la qualité du produit".

Mais il a ajouté que les consortium était en train d'examiner la question et s'apprêtait justement à mettre en place un système destiné à assurer un minimum de bon traitement des animaux.

 
Le Figaro.fr avec AFP
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Royaume-Uni : une nouvelle loi décrète que les animaux « ne ressentent pas la douleur » !

C’est en toute discrétion que le 15 novembre dernier, le Parlement britannique a fait adopter un texte allant à l’encontre des animaux et de leur protection.

Les animaux « ne ressentent pas la douleur » et « sont dépourvus d’émotions » : voilà ce qu’affirme un projet de loi britannique. Un effroyable retour en arrière de la part du Royaume-Uni, alors même que de nombreuses études scientifiques s’accordent pour soutenir la thèse inverse.

Cette mesure, proposée par les membres du parti conservateur britannique, s’inscrit dans le cadre du vote de l’ « EU Withdrawal Bill », une série de textes ayant pour but d’adapter le droit anglais à la sortie de l’Union Européenne (prévue pour 2019). Jusque-là, la législation anglaise sur la protection animale était fondée sur celle de l’Union Européenne. Mais avec le Brexit, le Royaume-Uni semble affirmer sa rupture, allant même jusqu’à renier les droits des animaux.

 La maltraitance animale ne sera-t-elle donc plus punie par la loi ?

Car en abrogeant le texte qui reconnaissait la sentience animale, ce sont bien leurs droits qui sont ainsi visés. En considérant que les animaux « ne ressentent pas la douleur » et sont « dépourvus d’émotions », ils perdent, de facto, leur qualité « d’êtres sensibles » (que la France, notamment, leur reconnaît). De ce fait, comment les actes de maltraitance et de cruauté pourraient-ils être pénalement répréhensibles ?

L’avenir s’annonce bien sombre pour les animaux britanniques. Leurs défenseurs, et en particulier la RSPCA (équivalent de notre SPA) se disent « choqués » par cette régression, et demandent au gouvernement de réintroduire la protection animale dans le droit britannique.

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Baidu, Alibaba et Tencent s'allient contre le trafic d'animaux

le Quotidien du Peuple en ligne | 23.11.2017
Baidu, Alibaba et Tencent s'allient contre le trafic d'animaux
 
 Les géants chinois de l'Internet Baidu, Alibaba et Tencent ont uni leurs forces cette semaine pour lutter contre le commerce en ligne de fragments animaliers, une pratique illicite qui se poursuit sur les plateformes de commerce électronique et de médias sociaux.

L'alliance compte également huit autres membres, dont des sites dédiés au commerce d'articles d'occasion comme Zhuanzhuan et 58.com, et des sites consacrés à l'achat et la discussion d'antiquités, comme les sites d'enchères cang.com et Wenwantianxia.

Une charte a été signée par tous les membres de l'alliance le 20 novembre. En vertu de cette charte, les sociétés membres s'engagent à détecter et à supprimer les publicités illégales sur leurs sites et à envoyer des avertissements aux utilisateurs et à leur interdire de divulguer ces informations.

Pour détecter les signes du commerce illégal d'espèces sauvages, les plates-formes appliqueront des technologies avancées telles que l'analyse de données volumineuses et l'intelligence artificielle. De même, les membres renforceront leur collaboration et partageront leurs informations, leurs techniques et leur expérience dans le traitement du commerce des espèces sauvages en ligne.

« Nous ferons également des efforts pour former nos employés à identifier les produits de la faune sauvage et les sensibiliser à la cybercriminalité », a déclaré Qin Qi, directeur adjoint du département de gestion de la sécurité de Tencent.

« Tous les membres aideront activement les forces de l'ordre dans leurs enquêtes et les poursuites et soutiendront d'autres industries, notamment celle de la logistique, dans la lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages, ce qui augmentera les coûts des transactions illégales ».

Traffic, une ONG internationale qui gère un réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages, a publié un rapport sur la cybercriminalité de la faune en Chine en juillet. Après avoir suivi 58 comptes de médias sociaux, son rapport a découvert que les plates-formes de commerce électronique chinoises sont devenues des canaux importants pour la vente de produits illégaux, plus de la moitié de ce commerce impliquant de l'ivoire d'éléphant.

De même, les recherches menées de 2012 à 2016 ont montré que 63% des publicités portant sur les produits de la faune concernaient l'ivoire, suivies de la corne de rhinocéros, avec 18%. D'autres échanges illicites impliquaient des parties de tigre et des becs de calaos casqués.

« Les revendeurs peuvent facilement atteindre les acheteurs via les médias sociaux, comme WeChat et d'autres outils de discussion en ligne, ce qui accroît les difficultés d'application de la loi », a de son côté souligné Chu Weidong, directeur adjoint du Département de la protection des forêts.

« Avec le soutien des plates-formes Internet, la lutte contre la cybercriminalité des animaux sauvages sera plus efficace », a-t-il ajouté.

L'administration avait déjà renforcé l'application de la loi auparavant : ainsi, l'année dernière, dans la province du Jiangsu, 15 personnes ont été condamnées pour commerce illégal d'animaux sauvages protégés sur des outils de messagerie instantanée QQ et WeChat.

Deux commerçants de la province de Hainan ont également été arrêtés l'année dernière pour trafic illégal de tortues sauvages protégées.

Selon le rapport de Traffic, les nouvelles publicités concernant des produits de la faune sont passées de 4 000 par mois en mars 2012 à 2 000 en octobre 2013 et à 1 000 en septembre 2016.

« L'alliance est une étape importante pour les efforts collectifs des entreprises de l'Internet, des agences gouvernementales et des ONG pour lutter contre le commerce illégal d'espèces sauvages en ligne, et pour promouvoir le partage d'expériences entre l'Alliance et les autres organisations internationales », a commenté Zhou Fei, responsable du bureau de Traffic en Chine.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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Berlusconi câline des agneaux et milite pour une Pâque végétarienne

Par LEXPRESS.fr , publié le

Plusieurs journaux ont affirmé, l'année dernière, que Berlusconi était devenu végétarien.

Plusieurs journaux ont affirmé, l'année dernière, que Berlusconi était devenu végétarien.

 

La participation de l'ancien Premier ministre italien à une campagne végétarienne a exaspéré l'industrie de la viande.

Il embrasse des agneaux, leur fait des câlins, les nourrit avec un biberon. Dans une vidéo diffusée ce weekend par la Ligue italienne de défense des animaux et de l'environnement, Silvio Berlusconi cajole les cinq agneaux qu'il a adoptés et qui auraient dû être tués pour Pâques, rapporte The Guardian, ce lundi. 

La participation de l'ancien Premier ministre italien à une campagne végétarienne a exaspéré l'industrie de la viande. Le lobby italien des charcutiers Assocarni a attaqué le magnat des médias et a appelé les annonceurs à boycotter ses chaînes de télévision et leurs publications. Berlusconi "contribue à endommager l'industrie de la viande afin d'essayer d'obtenir les votes des amateurs d'animaux", a expliqué le lobby dans un communiqué. 

 
"Choisissez une Pâques végétarienne"

L'homme d'affaires de 80 ans a été filmé dans son domaine. Derrière lui, une pancarte indique "protégez la vie, choisissez une Pâque végétarienne". Un bandeau déroulant, en bas de la vidéo, exhorte les téléspectateurs à "être comme lui", car "il a sauvé cinq agneaux de Pâques de l'abattage". 

Les Italiens mangent traditionnellement de l'agneau ou de la chèvre le dimanche de Pâques, mais la consommation a fortement diminué au cours des cinq dernières années en raison d'une chute économique et du succès croissant des campagnes végétariennes, indique The Guardian.  

Il n'avait encore jamais fait de déclaration publique

 Plusieurs journaux ont affirmé, l'année dernière, que Berlusconi était devenu végétarien. L'ex-chef du gouvernement n'avait pas confirmé les informations et avait assuré n'avoir "jamais fait de déclaration à ce sujet, en public ou en privé".  
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Les "vegan" sortent de leur bulle

 

Dans le Grand Est, le mode de vie "vegan" connait un boom inedit. Effet de mode ou transformation de la societe ? Reponse avec ceux qui vivent en mode vegetal.

 

 20 % des Français consomment occasionnellement vegan. Poussés par des préoccupations environnementales, une prise de conscience de la crise alimentaire ou encore avec des objectifs de santé.

 

 

Encore perçus comme une poignée d’ayatollahs de la défense animale il y a cinq ans, les véganistes – alias « vegan » – sortent de leur bulle. Leur mouvement se démocratise et attire de plus en plus de citoyens.

Statistiquement, ils sont 2 % à avoir opté pour ce mode de vie qui rejette toute exploitation des animaux. Ils ne mangent ni viande ni miel, œufs, lait. Ne portent pas de cuir, ni de laine, n’utilisent aucun produit testé sur des animaux, boycottent les cirques avec ménagerie et autres delphinariums. 20 % des Français consomment occasionnellement vegan. Poussés par des préoccupations environnementales, une prise de conscience de la crise alimentaire ou encore avec des objectifs de santé.

Pour Sandrine Villaume, coordinatrice de l’association International Campaigns dans le Grand Est, « le veganisme est un mode de vie consciencieux basé sur des convictions profondes ». Cette professeure de danse nancéienne avoue que, bien qu’étant une militante active de la cause, elle s’en est longtemps cachée de son entourage. « Avant, on ressentait plus d’incompréhension. Il y a cinq ans, quand nous menions une action de sensibilisation, on était trente. Aujourd’hui, nous sommes dix fois plus nombreux et des personnes non militantes nous rejoignent. »

À Strasbourg, ville locomotive du mouvement dans la région, on compte déjà plusieurs restos 100 % vegan, un foodtruck qui tourne dans les villages alsaciens et bientôt une épicerie. À Épinal et Saint-Dié, dans les Vosges, deux projets d’ouverture de restos et une épicerie sont à l’étude. « De mois en mois, nous sommes sollicités par un nombre grandissant de personnes intéressées par le véganisme », explique Caroline Abate, déléguée de l’Association végétarienne de France dans les Vosges.

Le phénomène est d’ailleurs devenu un argument marketing. Et l’industrie agroalimentaire de s’engouffrer dans cette niche juteuse. Au grand dam des militants qui crient au « hold-up ». Une célèbre marque de knacks industrielles commercialise désormais des produits estampillés vegan. « Certains sont contents de trouver des produits en hypermarché, c’est moins coûteux et plus pratique que d’aller faire ses courses en épicerie spécialisée », explique Sandrine Villaume qui voit ici une « récup » du mouvement par des industries pas toujours bien intentionnées…

Dans un hypermarché de Nancy, un rayon traiteur vegan a ouvert fin 2016 avec sa propre marque distributeur. « Depuis janvier, le rayon est en progression de 650 % et nous sommes passés de trois à vingt-trois références. Le nombre de clients a bondi de 448 % », sourit Bruno Trefzner, manager du commerce frais de cette enseigne.

Mais le véganisme n’est pas qu’un régime alimentaire. Au cœur des principes, le refus absolu de toute exploitation et cruauté envers les animaux. Une soixantaine de militants de l’association L269 Life l’a rappelé le 2 mars dernier en pénétrant dans les abattoirs Charal de Metz pour s’y enchaîner et filmer la conditions des animaux dans les abattoirs.

À Metz toujours, est née en juillet dernier la marque de vêtements éthiques et vegan « In Wolf We Trust », à l’initiative de Cassandra Bizzini, créatrice originaire de Briey et militante active de la cause animale. Le chanteur Julien Doré et l’humoriste Rémi Gaillard, en portant ses créations, ont contribué à lui donner une notoriété certaine. Pour la jeune fille, le succès économique ne lui fait pas oublier qu’il s’agit – en matière de défense des animaux –« d’être pris au sérieux », quitte à prôner la désobéissance civile.

 

Le 04/04/2017 L'Est Républicain

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Slate

Le premier burger végétarien «saignant» va être servi à New York

Repéré sur Popular Sciences

Et tout ça grâce à une molécule qui donne à la fausse viande le goût de la vraie.

Le burger, on en mange à tous les coins de rue quand on ne le porte pas à même la peau ou qu’on n’écrit pas des lignes sociologiques très sérieuses dessus. Plus franchement considéré comme de la junk food qu’on déguste uniquement dans des enseignes bien connues –oui Ronald, c’est à toi qu’on pense–, il se met même au végétarisme afin de ne pas laisser de côté nos amis passés du côté non carné de la force. Aujourd’hui, le burger «végé» écrit une nouvelle page de son histoire: un restaurant new-yorkais, le Momofuku Nishi, propose depuis mercredi 27 juillet, un burger végétarien qui ressemble à un bon vieux burger bien saignant, rapporte le site Popular Sciences.

Créé par la start-up californienne Impossible Foods, l’Impossible Burger est 100% végé mais sa viande –qui contient entre autres de l’huile de coco et des arômes naturels– ressemble et a le même goût que la «vraie» viande. Comment? Grâce à une molécule toute bête, l’hème, qu’on retrouve habituellement dans l’hémoglobine et qui lui confère sa couleur rouge et son goût métallique.

Désormais, on a donc un burger qui n’est pas responsable ni d’émissions de gaz à effets de serre (10% des émissions aux États-Unis viennent de l’agriculture selon l’EPA en 2014, contre 21% en France en 2012) ni de la mort d’innocents bovins, mais qui ne pousse pas son consommateur à regarder d’un œil envieux le goûteux burger de son voisin carnivore.

La «fausse viande» est un marché juteux qui prend de plus en plus d’ampleur et qui n’est pas près de s’arrêter car la viande pose de plus en plus question. L’OMS a classé la viande rouge en 2015 parmi les aliments «potentiellement cancérigène» et sa production de plus en plus expansive et dangereuse pour la planète inquiète de plus en plus. Pour l’instant, l’Impossible burger n’est disponible qu’aux États-Unis. Après New York, il sera disponible à San Francisco à l’automne.

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De l’état d’omnivore à l’état de végan

Le Monde | | Par Julie Clarini

 

Les animaux ne sont pas comestibles, de Martin Page, Robert Laffont, 268 p., 18,50 € (en librairie le 9 mars).

Ça change quoi d’être écrivain quand on décide de devenir végan ? Rien, laisse entendre Martin Page, dont le nouveau livre est d’une tout autre nature que ses précédents. Foin de la veine romanesque ou fantaisiste qui parcourait jusqu’alors la majorité de ses œuvres, Les animaux ne sont pas comestibles est un témoignage, tout ce qu’il y a de plus sérieux, sur le parcours qui l’a mené à ne plus manger d’animaux, ni consommer de produits qui en sont issus (lait, fromage, cuir, laine, etc.). Le véganisme implique aussi de se battre pour la libération des animaux, a fortiori de lutter contre leur utilisation pour les loisirs, tels la corrida, le zoo ou la chasse.

 
« Le véganisme est un mouvement politique, et un art de vivre, de laisser vivre et de vivre avec », comme le formule Martin Page, qui déroule son récit au plus près du réel, passant de ses souvenirs d’enfant dans le Lot-et-Garonne avec son mouton à des scènes amusantes révélant tous les préjugés pesant sur les végans, en passant par son frigo rempli de nourritures végétales. En cuisine comme en écriture, « les contraintes ne sont pas (pas toujours) un frein à la création mais l’enrichissent ». On trouvera aussi sous sa plume des informations sur les suppléments alimentaires nécessaires aux végétaliens ainsi qu’un petit lexique fort utile (« spécisme », « mentaphobie », « carnisme »…) .

Le plus intéressant reste la description du passage d’un état (omnivore) à l’autre (végan), la façon dont ce choix s’est imposé comme une évidence – « comme la fin d’un aveuglement » face à la violence faite aux animaux. Martin Page insiste, du reste, sur le lien de cette dernière avec celle qui s’exerce sur les hommes et les femmes. Politique, le véganisme ? « Devenir végan est une manière d’assumer mon insularité et mon étrangeté. De les revendiquer. C’est aussi assumer mon désir de justice, une justice qui ne connaît pas de limites, de nationalités, de genres, d’espèces. » Alors oui, certainement. J. Cl.

 
  • Julie Clarini
    Journaliste au Monde
 

Et encore...